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Aucun vocable n’est plus
représentatif du mot
"Evangiles"
que celui de "Patchwork"… un Patchwork cousu avec du fil blanc ! Une vue
d’ensemble, fut-elle détaillée ou à vol d’oiseau, de l’histoire de leur
formation et celle de ses dogmes, ne changerait rien à cette comparaison
de rapiècements bon marché, superposés, cousus avec du fil blanc, car
les textes qui les composent sont un tissus d’invraisemblances,
d’incohérences et de contradictions !
Jésus n’a rien laissé par écrit et prêcha, en araméen, dans un langage
populaire ou en paraboles. Peu à peu, on forma de ces histoires un
recueil auquel on donna le nom de Nouveau Testament. À la tradition
orale de l’Eglise, ses docteurs associèrent la Parole écrite, pour en
faire une règle de la foi, immobile, irréformable. Tradition orale et
assemblages obtinrent la première place et ainsi se forma une exégèse
traditionnelle, à accepter sous peine d’être considéré comme hérétique,
la suite est connue... Jésus et ses apôtres étaient juifs, ne parlaient
qu’araméen, et pourtant tous les textes de base concernant le
christianisme sont en grec, puis traduits en latin, etc. La très sainte
Eglise à fait table rase de tous ce qui encombrerait sa marche de
falsification et de trie, puis s’ingénia à garder ce que ses propres
doctes ont calfatés, pour la nommer une "Religion" ! Ci-suit quelques
données citées à titre d’exemples :
Les textes :
Au début du IIIe siècle, la
politique est intervenue de manière significative au cours du
christianisme, qui creusait son chemin entre groupes belligérants,
malfaiteurs. Selon le prêtre Albius Théodoret, vers l’an 225, il y avait
plus de 200 versions différentes des évangiles utilisées, en même temps,
entre ces groupes….
Si, à la rigueur, on peut dire
comme certains l’avancent, que le manque prétendu de textes originaux,
en araméens, revient au fait que Jésus réclamait à ses adeptes que le
Royaume des Cieux est tout proche, que même les ci-présents autour de
lui le verrait de leur vivant, - la promesse se fait attendre jusqu’à
nos jours, et ne justifie point le massacre des textes gênants. Il
suffit de rappeler, qu’en 1415, l’église de Rome avait détruit tout ce
qui existait comme références juives du second siècle, et a brûlé le
contenu de deux livres hébraïques, qui contenaient le vrai nom de Jésus
Christ. Ensuite, le pape Alexandre VI avait détruit tous les exemplaires
du Talmud par l’intermédiaire du président de l’inquisition espagnole «
Tomas de Torquemada » (1420-1498), responsable de la destruction de 6000
manuscrits dans la seule ville de Salamanque.
Du vivant de saint Paul, le
christianisme, que Jésus n’a point inventé, est né dans les querelles,
les schismes, les controverses, l’animosité et l’anathématisation. On
compte jusqu’à 22000 sectes, dont les principales sont réunies en 349
églises qui forment, actuellement, le Concile Œcuménique des Eglises. Le
développement des dogmes chrétiens par l’épiscopat, sous l’autorité
despotique des empereurs des premiers siècles, se passe en même temps
que les controverses se succèdent ou s’entremêlent. Les conciles
s’arrogent le pouvoir de prescrire des articles de foi. Les nouvelles
doctrines se produisent tout en se contredisant ou se complétant,
d’après les décisions des conciles et des Pères que l’on s’habitue à
placer au-dessus des Ecritures. Il suffit de voir quelques exemples de
la formation de ces dogmes :
La virginité perpétuelle
:
Tous les dogmes chrétiens sont
basés sur des aprioris, des fautes de traductions, ou des copies
d’autres religions païennes. Philon d’Alexandrie, lié aux esséniens et
inventeur du Logos, auquel on ajouta le mot "incarnation" au second
siècle, parle d’un Logos qui viendra spirituellement. Ce qui est
contraire à ce qui fut imposé plus tard, disant que Jésus viendra en
chair et en os à la fin de temps juger le monde.
Les symboles sont unanimes à enseigner que Jésus est né d’une vierge,
idée qui s’appuie sur Isaïe (7 :14), où le mot hébreu signifiant "une
jeune femme", a été traduit d’une manière erronée, dans la Septante,
par : "une vierge". Juvianos avait déjà critiqué Jérôme d’avoir laissé
cette faute de traduction dans sa fameuse Vulgate, mais les fraudes
pieuses se font pour la gloire de Dieu, comme disait saint Paul. Les
conciles imposèrent une virginité perpétuelle à Marie : avant, durant et
après l’accouchement !
La règle de foi qu’Origène a transmise, porte seule qu’il a été conçu du
Saint-Esprit ! Jusqu’au troisième siècle les opinions n’étaient point
encore fixées sur cette doctrine, et c’est le concile de Nicée qui
l’imposa en 325. Il est intéressant de noter : tandis qu’Ignace,
Tertullien, Cyrille de Jérusalem présentent l’incarnation comme étant
l’œuvre du Saint-Esprit, Irénée professe qu’elle est l’œuvre du Père ;
Justin, Clément d’Alexandrie, Athanase, disent qu’elle est du Verbe
lui-même, et Augustin, celle des trois personnes de la Trinité, ce qui
veut dire que Jésus a un rôle de géniteur ! Selon Jean (1 : 13) c’est
Dieu qui l’a engendré, Fils unique, sans maman bien sûr. Selon Luc, elle
était déjà enceinte lors de ses fiançailles avec saint Joseph. Selon les
Juifs, il est fils du soldat Pandera ! D’ailleurs, le verset de Luc "ton
père et moi nous te cherchions" etc. (3 : 46) exclut nettement la
naissance virginale, pour ne rien dire de ses frères et sœurs clairement
cités dans les évangiles, les Actes.
La déification de Jésus :
Le 21 juin 325, 2048 ecclésiastiques se sont réunis dans la ville de
Nicée pour déterminer les symboles officiels du christianisme, les
textes qui doivent être conservés, et quel est le dieu qu’ils doivent
suivre. Tony Bushby dit dans "The Bible fraud" : « les premières
tentatives du choix de ce dieu remonte vers l’an 210, quand l’empereur
devait choisir entre Judas Khrestus ou son frère jumeau Rabbi Jésus,
c'est-à-dire le rabbin Jésus, ou l’autre personne, soulignant que « même
jusqu’à l’an 325, le christianisme n’avait pas un dieu officiel » ! Ces
contradictions ne s’expliquent que par une série de couches
rédactionnelles, qui se sont superposées sans prendre la peine de les
harmoniser. Saint Jérôme, en essayant de mettre un peu d’ordre dans ces
écritures trouve "qu’il y a autant de traductions que d’exemplaires"
(Intro. De la Vulgate)…
La Trinité :
Jésus n’a point dit qu’il était de nature divine ou fils de Dieu, n’a
rien dit de la Trinité, et n’installa point d’églises. Tout ce qu’il a
demandé à ses adeptes, c’est de prier dans leur chambre (Matt 6 : 6-8),
de ne point imiter les païens dans leur verbiage ou leur faste de
monuments. Bien plus, dans les évangiles, Jésus est dit plus d’une fois
qu’il était un prophète. Les docteurs de l’église le transformèrent en
Oint, puis en Christ, puis en Fils de Dieu, puis en Dieu lui-même. Puis
commença le problème : même nature ou deux, une volonté ou deux, puis le
seul Dieu ou l’unique, dans une tentative diabolique de bloquer la
présence d’un vrai Dieu.
Basile de Césarée (329-379), en avouant que le dogme de l’adoration du
Saint-Esprit est introuvable dans la Bible, le fonda sur la tradition,
sans la moindre hésitation ou sans vergogne, pour prouver l’égalité des
trois personnes de la Trinité. Ce traité qui est un modèle de la
pneumatologie à la carte, marque une étape décisive sur la voie de la
définition de la consubstantialité du Saint-Esprit, de Dieu et de Jésus,
telle qu’elle fut imposée par le concile de Nicée en 325, puis par celui
de Constantinople en 381 en ajoutant le Saint-Esprit à pied d’égalité.
Jésus et l’Eglise :
Marier Jésus à l’Eglise, est une des plus grosses bévues que les
chrétiens payèrent de leur sang, pour avaler cet incompréhensible
illogisme, inventé pour marquer un lien inextricable entre cette
institution ecclésiale et ses adeptes, pour aboutir à une tortueuse
équation : Jésus = Eglise = Papes. On le maintien célibataire, par
fidélité à son épouse/église, bien que les nouveaux travaux de
recherches prouvent qu’il était marié et avait des enfants…
Le Saint-Esprit :
Depuis l’invention du Saint Esprit, ils le firent d’abord l’inspirateur
de leurs textes, et cela veut dire, d’après ce qui se trouve
effectivement dans les évangiles, que ce pauvre saint esprit se trompe,
qu’il est un grand menteur, et qu’il se contredit ! La fameuse
Encyclopédie Britannica parlait autrefois de 150000 fautes et
contradictions. Le nombre doubla ou tripla grâce aux travaux de la
critique moderne. Pour s’en rendre compte du nombre des fautes et de
l’immense variété de leurs domaines, il n’y a qu’à compter les énormes
contradictions, fussent-elles théologiques, géographiques, historiques,
les noms de villes ou d’endroits qui n’existaient point, les copies de
mythes ou d’éléments de religions païennes. Suffit l’Eucharistie, copié
sur Mithra, comme exemple qui tourne l’adepte en carnivore, en lui
imposant de croire foncièrement qu’il mange la chair du Christ et boit
son sang !
Après avoir imposé l’inspiration de tous ces contresens, au concile de
Trente (1546), comme étant une pure révélation Divine, au prix de
quelques millions d’assommés par l’inquisition et autres, Vatican II
(1965) découvre que ces Textes ne sont point divins, et décrète, sans
la moindre gêne ou honte, que ces évangiles sont écrits par des hommes,
par d’autres noms sous lesquels ils sont connus, mais toujours "sous
l’inspiration du Saint-Esprit" ! Et, s’ils contiennent de "l’imparfait
ou du caduc, cela n’empêche qu’ils soient des leçons de pédagogie
divines" !!
Fuite de la Sainte Famille :
La fuite de la sainte famille en Egypte est un exemple typique de la
formation frauduleuse du christianisme. Seul Matthieu parle de cette
fuite, Luc dit, au contraire, que ladite famille est retournée à
Nazareth. Donc, selon Matthieu : saint Joseph fait trois rêves : dans le
premier, l’ange lui demande de prendre l’enfant, sa mère, et de fuir en
Egypte ; dans le second il lui demande de rentrer, et dans le troisième
il lui rectifie la direction du retour. Quatre siècles plus tard, en
cherchant à christianiser l’Egypte, Théophile, le patriarche
d’Alexandrie, fait un rêve : la vierge lui explique en détail tous les
menus détails de la fuite en Egypte ! Le matin, Théophile écrit son rêve
dans ses mémoires, mais, comme par magie ecclésiale, les paroles
deviennent réalité, et l’église copte impose ses fabulations à l’Egypte.
Elle construit tout un scénario en monuments et lieux de séjours,
supposés, et impose sa
vision à l’Egypte et aux touristes, simples d’esprit, qui continuent à
croire ces fourberies !
La crucifixion :

Copié sur la mythologie
grecque, le thème de la crucifixion, qui constitue l’élément principal
du christianisme, est un autre plagiat, pris aux religions et
mythologies préexistantes. A gauche, on voit la crucifixion du dieu grec
Orphéus-Dyonysus, qui, crucifié et enterré, ressuscita de la mort le
troisième jour, selon la mythologie grecque. A droite, la crucifixion de
Jésus, qui crie au plagiat, puisque lui aussi fut crucifié, enterré, et
ressuscita le troisième jour… Il est peut-être décevant, pour les
chrétiens, de voir que même le pivot principal du christianisme est un
élément copié, comme tout le reste de cet incroyable Religion/Patchwork,
cousue avec du fil blanc !
La réhabilitation des Juifs :
Le concile Vatican II, sans le moindre sourcillement, fait une autre
pirouette, tourne le dos à tout ce qu’il imposa comme règles ou jugement
contre ces "Juifs déicides", la prière qui les maudissait le long de
deux mille ans, les encycliques papales qui les damnaient ou leur
imposaient ghettos, étoiles jaunes et autres, fouille toujours dans ses
tréfonds et découvre leur innocence. Il les réhabilite du meurtre
déicide et impose le poids de ce crime à tous les chrétiens ! Bien plus,
c’est la même volteface qu’il fait non seulement contre tous les décrets
précédents et les bulles papales, la liste est bien longue diabolisant
ces juifs. Il découvre aussi qu’ils sont "leurs frères aînés", puis leur
présente des excuses officielles, pour tout ce qu’ils ont subi à travers
des siècles, puis les concessions se poursuivent de sorte que,
maintenant, ce sont les juifs qui mène le Vatican et le Saint Siège par
le bout du nez.
Conclusion :
Nombreux ceux qui quittèrent cette machine à mâcher et remâcher sa Foi,
d’où le terme d’hémorragie en silence de l’Eglise, et pourtant elle
continue à s’imposer… Malgré tous les débats, les querelles, les
contradictions et les fraudes, la très sainte Eglise continue à
présenter le christianisme comme étant La religion absolue, qu’elle veut
imposer, coûte que coûte, à toute l’humanité ! Décision foncièrement
renouvelée, exigée, depuis Vatican II.
Incontestablement, d’après ces
quelques bribes qu’on vient de voir, l’histoire du christianisme et de
ses dogmes n’autorise point ni ne permet une prétention semblable. Car
elle met à nu tous ces docteurs, depuis les apôtres jusqu’aux
réformateurs, toutes sectes confondues, divergeant et variant dans leurs
opinions, se contredisant, se combattant, affirmant un jour ce qu’ils
nieront le lendemain, mais construisant pièce par pièce cet édifice
fallacieux, qui n’a absolument rien à voir avec une religion Révélée.
Est-il besoin d’ajouter :
Comment une Eglise pareille, ose-t-elle d’un côté : s’imposer au monde,
s’acheter encore des adeptes, à travers une évangélisation fallacieuse
et des JMJ payées, de l’autre : traquer Islam et musulmans au point d’un
non-retour imaginé, pour prescrire un piètre Patchwork, cousu de fil
blanc !
Zeinab Abdelaziz
1er Septembre 2016
الأناجيل : نسيج من الرقع !