|
Depuis sa Révélation jusqu’à nos jours l’Islam est systématiquement
combattu, par l’épée, par la plume, ou par les armes sophistiquées et
prohibées comme cela se passe actuellement. Bien plus, par
l’intermédiaire des EI ou EIIL, qui permirent à l’Occident raciste et
belligérant de remplacer ses propres combattants par des doublures-liges
musulmanes, façonnées, formatées et équipées pour mener la guerre contre
l’islam et les musulmans. De là surgit la question pourquoi l’Islam gêne
? Pour pouvoir répondre, la comparaison entre le Christianisme et
l’Islam s’impose.
Dès sa Révélation et les débuts de son expansion, l’Islam est mis à
l’index. Jean Damascène (676-749) le place dans son ouvrage intitulé «
Source de la connaissance » la cent-troisième des hérésies qui
affrontèrent le christianisme : « À partir de cette époque et jusqu’à
nos jours, dit-il, un faux prophète du nom de Mahomet, s’est levé parmi
eux, qui, après avoir pris connaissance, par hasard, de l’Ancien et du
Nouveau Testament, et de même, fréquenté vraisemblablement un moine
arien, fonda sa propre hérésie » ! Ce livre est considéré le plus ancien
témoignage en langue grecque, sur la connaissance de l’Islam, et il
représente le point de départ de cette polémique qui perdure avec les
mêmes fausses accusations. Cependant, il révèle un point fort
intéressant : Depuis la déification de Jésus au 1er Concile de Nicée, en
325, jusqu’à l’écrit de Damascène, au huitième siècle, il y eut 102
hérésies officiellement reconnues en quatre siècles, soit une
cinquantaine d’hérésies par siècle. Ce qui prouve que cette déification
était systématiquement refusée par les adeptes mais leur fut imposée par
un bras de fer !
Il n’est pas question ici d’énumérer l’histoire de cette guerre menée
par l’Eglise contre l’Islam, mais il suffit de montrer ce que contient
le Nouveau Testament. Sous l’impulsion de maîtres érudits, fussent-ils
universitaires ou ecclésiastiques, et dès les primes débuts de la
falsification des Textes, le véritable visage du Jésus, grand prophète,
est apparu fort différent de celui de la légende. Travaux qui
dévoilèrent que rien ne s’était réalisé quant à la fameuse promesse de
son « retour », soit en l’an 150 d’abord, ni en l’an 1000, dates
précises fixées par les anciens documents. Et pourtant, l’Eglise essaye
encore de ranimer cette légende au XXIe siècle !…
Contradictions, contrefaçons ou fraudes abondent et se comptent par
milliers : 150.000 assure la « Britannica », et le nombre se doubla
presque. Cités à titre d’exemples : l’annonciation ; les 4 différentes
dates de naissance de Jésus ; les deux arbres généalogiques de Joseph ;
jésus est fils de Dieu ou de Joseph ? L’évangile de Jésus que saint Paul
mentionne à 4 reprises : aux Romains (15 :19), aux Corinthiens (4 : 4)
et (4 :11) et aux Galates (1 : 3-6). Les apparitions de Jésus,
ressuscité, à ses disciples, varient d’un seul jour à quarante, selon le
même Luc, dans son évangile et dans ses Actes. En quittant le tombeau à
Jérusalem, Jésus ‘‘a laissé son Suaire et les linges le complétant’’ :
il est donc parti totalement nu ? ! Jésus ne dit jamais qu’il est né
d’une vierge, ne parle pas des sept sacrements ; ne dit point qu’il est
fils de Dieu, engendré et consubstantiel à lui ou que le saint Esprit
procède du Père et du Fils ; qu’il est composé de deux natures et de
deux volontés ; que Marie était mère de Dieu ! Bien plus, le
protévangile de Jacques, frère de Jésus, dit que Marie fut enceinte en
l’absence de son mari ! Et les falsifications s’accumulent malgré les
Textes dits révélés. En fait, tout cela a été tissé le long des
Conciles.
Les dits de Jésus dans ces évangiles sont une autre preuve de ces
innombrables contradictions. Pour fuir la menace d’Hérode, Mathieu dit :
« Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparait en songe à
Joseph et lui dit : ‘‘Lève-toi, prend avec toi l’enfant et sa mère, et
fuis en Egypte’’ (…) Il se leva, prit avec lui l’enfant et sa mère, de
nuit, et se retira en Egypte ; il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour
que s’accomplit cet oracle prophétique du Seigneur : d’Egypte j’ai
appelé mon fils » (2 :13-15). Alors que Luc écrit : « Et quand ils
eurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du Seigneur, ils
retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville » (2 :39). Ce qui prouve
que le Christianisme actuel est constitué d’un choix à géométries
variables.
Le message de Jésus sur terre ? Mathieu fait dire à Jésus « N’allez pas
croire que je sois venu apporter la paix sur terre ; je ne suis pas venu
apporter la paix, mais le glaive » (10 :34) ; Luc ajoute deux aveux de
Jésus : « Je suis venu jeter un feu sur terre, et comme je voudrais que
déjà il fût allumé ! », et « pensez-vous que je sois apparu pour établir
la paix sur terre ? Non, je vous le dis, mais bien la division » (12 :
49 , 50) ; et Jean change de ton : « je vous dis ces choses, pour que
vous ayez la paix en moi » (16 :33) ; et Luc d’assurer : « Quand à mes
ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici,
et égorgez-les en ma présence » (19 :27). Voilà le Jésus des évangiles…
L’arrestation de Jésus est une des incroyables séquences de ces écrits :
« Un tribun, six cents soldats d’élite, deux cents miliciens au moins »,
soit plus de 800 personnes pour la seule capture de Jésus !? De même,
l’interrogatoire de Jésus pendant la nuit est une impossibilité
juridique : impossibilité de réunir, après l’arrestation de Jésus, un
sanhédrin composé de 72 membres, et le sanhédrin ne pouvait selon la
Loi, se réunir que de jour et jamais la nuit, mais fabrication exige...
Jérôme, dans sa Vulgate, utilise le mot latin frater et non consobrinus,
qui veut dire cousin. De toute façon frère ou cousin représentent un
aspect familial. Comment donc ‘‘Dieu’’ aurait-il des frères ou une
famille ? Le même Jérôme dit que des cinq ordres qui se formèrent aux
premiers siècles nul ne portait d’habit différent des autres, aucun
n’était contraint au célibat, aucune représentation en peinture ou en
sculpture. Ce qui fut imposé au second Concile de Nicée en contredisant
le Second des dix commandements. Au Ve s., en 431, le Concile d’Ephèse
décide que Marie est Mère de Dieu et que Jésus avait deux natures et une
personne. Ce n’est qu’au IXe siècle que l’Eglise statua que le saint
Esprit procède du Père et du Fils ! Tous les critiques assurent que la
conception miraculeuse ; l’incarnation ; la résurrection et l’ascension
ne sont que des contradictions en plus, que la fameuse Eucharistie
repose sur un plagiat du culte de Mithra. Il est impossible de ne pas
admettre des interférences de tous les cultes qui existaient avant le
christianisme, fussent-ils Egyptiens, Mésopotamiens ou autres...
Les évènements, tels qu’ils sont rapportés par les synoptiques, Mathieu,
Marc et Luc, conduisent à des anachronismes impossibles à admettre et
prouvent que ceux qui rédigèrent les évangiles au quatrième et cinquième
siècle ignoraient tout de la logique humaine ou de la véracité
historique !! Comment donc accorder foi à des récits aussi
contradictoires, disparates et incohérents ? C’est pourquoi tous les
récalcitrants, bien avant Arius, puis les Gnostiques, les Manichéens,
les Templiers, les Vaudois et les Cathares et tant d’autres, qui
refusèrent de confondre Jésus avec Dieu, périrent saintement avant,
durant ou après la sainte Inquisition ! C’est pourquoi la lecture de la
Bible était prohibée jusqu’à l’avènement de l’imprimerie.
Et pour terminer ces quelques bribes d’exemples j’ajoute : Les actes et
les dits de Jésus que le «Jesus Seminare », tenu à l’Institut Westar aux
E-U., fin XXe siècle, par des Professeurs de théologie, des Exégètes et
des Linguistes, tous chrétiens qui voulaient sauver le christianisme,
ont été presque réduits à néant : puisqu’il a été prouvé que 82 % des
dits de Jésus il ne les a point prononcés, et 86 % des actes qui lui
sont attribués il ne les a point commis. C’est pourquoi l’Eglise
prohibait la lecture de la Bible jusqu’au XVIe siècle : Un document
officiel révèle à quel point ce domaine ecclésiastique manquait de
probité. C’est la lettre signée par les Cardinaux qui énumèrent les
conseils que Jules III devrait suivre pour être élu pape en 1550. Elle
figure à la Bibliothèque Nationale de Paris où on peut la consulter :
« De
tous les conseils réservés à Ta sainteté, nous avons gardé les plus
essentiels jusqu’au dernier moment. Concernant la lecture de la Bible,
nous devons tenir nos yeux grands ouverts et intervenir avec toute notre
puissance. Il faut donner aussi peu que possible l’autorisation de lire
l’Evangile, surtout dans les langues modernes et dans les pays soumis à
notre juridiction. Ce qui, en général, est lu pendant la messe, devra
suffire et personne ne devra être autorisé à en lire davantage.
« Tes intérêts prospèreront aussi longtemps que le peuple se contentera
du peu qu’on lui offre, mais dès que le public demande davantage tes
intérêts sont en danger. C’est le livre qui peut, plus qu’aucun autre,
provoquer contre nous des révoltes et des tempêtes qui nous perdront
presque. Certainement, si quelqu’un étudie sérieusement la Bible et la
compare avec ce qui se passe dans nos Eglises, il trouvera bien vite des
contradictions et verra que nos doctrines s’égarent loin de la Vérité et
y sont le plus souvent encore nettement opposées. Et si le peuple
reconnaît toutes ces choses, il nous mettra constamment au défi jusqu’à
ce que tout soit dévoilé ; alors nous seront l’objet des railleries et
de la haine.
« Il est indispensable de dérober la Bible aux regards des peuples, mais
avec beaucoup de précautions pour éviter tout tumulte » !!
Peut-on être plus complice ou
plus criminels ?!
Des trois religions monothéistes, seul l’islam n’a point connue de
problèmes scripturaires comme la Bible, car les sources ont été fixées
dès l’origine et n’a subi aucune manipulation ou autre astuce : la
fixation intégrale a été effectuée du temps du Prophète. C’est pourquoi
il représente l’Eternel miracle de d’Islam par son caractère inimitable,
convaincant et parfait à la fois. C’est ce qui fait dire à Maurice
Bucaille dans son ouvrage intitulé « La Bible, le Coran et la Science »
: « Lorsqu’on est à même de vérifier les énoncés des Écritures à l’aide
des données sûres, l’incompatibilité du récit biblique avec les
acquisitions de la connaissance moderne est mise nettement en évidence.
À l’opposé, le récit coranique s’avère exempt de tout élément qui
suscite la critique objective ». Car la raison, qui n’est point
mentionnée dans la Bible, représente un élément principal dans le
Qur’ān.
En insistant sur l’importance de la raison, de la science et du savoir ;
en mettant en relief et comme critère l’équité, la justice et la liberté
; en soulignant l’importance de la solidarité sous toutes ses formes,
l’Islam, qui comprend les directives cultuelles, sociales, économiques,
politiques et militaires, prouve qu’il est une Religion et un Système
social complet, une mouvance à l’intérieure d’un règlement stable,
autour d’un pivot stable, qui respecte la dignité de l’être humain,
l’invite à suivre le chemin de la rectitude et de l’évolution, sans
mélanger les cartes. Car l’Islam ne fut Révélé que parce que les deux
Révélations monothéistes précédentes furent manipulées. Les juifs ont
dévié en reprenant le veau comme déité, en tuant Messagers et Prophètes
; Jésus n’a été envoyé que pour les brebis perdues de la maison d’Israël
(Mt. 15 : 24), c’est-à-dire pour les ramener au Monothéisme. Les
Chrétiens dévièrent en déifiant Jésus et en imposant la Trinité,
instaurant ainsi le polythéisme. Ce qui provoqua tant de massacres,
entre chrétiens et juifs, entre chrétiens et ses différentes
subdivisions, puis, ces deux manipulateurs, juifs et chrétiens, contre
l’Islam et les Musulmans.
La comparaison entre Christianisme et Islam met à nus des falsifications
qui durent depuis presque deux mille ans :
C’est pourquoi la présence de
l’Islam dérange,
C’est pourquoi l’ISLAM GÊNE, et ils décidèrent de l’extirper !
Zeinab Abdelaziz
Le 2 Février 2015