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Il est étonnant de voir que nombreux sont ceux qui n'accordent aucune
importance aux activités ou aux écrits du Saint-Siège et du Vatican ainsi
qu'à leur ingérence sur le plan international, à savoir que le Saint-Siège
représente la souveraineté du pape sur les catholiques, alors que l'Etat de
la Cité du Vatican se meut comme un vrai Etat malgré sa superficie ou sa
position illégale. Pensant peut-être qu'ils ne s'occupent que d'affaires
religieuses, en réalité ils sont férocement engagé dans toutes les affaires
politiques et sociales, en vu d'un but déterminée : l'évangélisation du
monde sous l'égide du catholicisme vaticanais. Bien plus, il est étonnant de
voir combien l'action politique de ces deux institutions, quels que soient
les Papes, demeure d'une extraordinaire continuité : éliminer autrui, même
si la première s'occupe de religion et la seconde de politique, les deux ne
représentent qu'une seule et même monnaie.
Et pourtant, depuis son apparition le christianisme n'a cessé de faire
l'objet d'intenses critiques par des milieux divers à commencer par les
ecclésiastiques, critiques qui prirent plus d'amplitude et d'efficacité bien
avant le siècle des Lumières, puisqu'au XVIIe siècle la critique des
croyances et des dogmes religieux par Spinoza, Pierre Bayle, John Locke ou
John Tolland faisait référence. Voltaire et les manuscrits philosophiques
clandestins du XVIIIe siècle, s'élargiront davantage et continuent à nourrir
les critiques modernes, qui mettent en question plus profondément la
Révélation, la formation ou la contrefaçon des Evangiles, et l'élaboration
des dogmes. Avec le temps et les progrès historiques, scientifiques et
linguistiques les savants ne cessent de signaler entre autres des
contradictions, des absurdités, des injustices, de l'intolérance, de la
cruauté et de la violence, ainsi que de l'incohérence de la science et de
l'histoire, et surtout de parler d'un Jésus mythique ou d'un Jésus
historique.
Il est étonnant aussi de voir que malgré la grande défaite du catholicisme,
grâce à sa mise à nu par les travaux de recherches qui prouvèrent sa
fabrication le long de l'histoire à travers les Conciles, et malgré sa
flagrante régression un peu partout, il est beaucoup plus vivant et beaucoup
plus agressif que jamais. Il exerce une influence néfaste bien plus grande
sur le déroulement des évènements politiques internationaux, car il jouit
d'un formidable arsenal d'organisations dans tous les niveaux de la société,
partout dans le monde, d'une magnitude de pouvoir inimaginable, sous deux
aspects : l'Eglise Catholique ou le Saint Siège en tant qu'Institution
religieuse ; et le Vatican, en tant que force politique, le Pape présidant
les deux, ayant à sa disposition une immense machinerie de guerre, de
combats et de propagande.
Citons à titre d'exemples, l'Opus Dei, qui renferme parmi ses membres des
patrons de multinationales, des magnas de la presse et de la finance, des
Chefs d'Etats et de Gouvernements, exigeant de chacun une austère discipline
et une complète obéissance, pour imposer à travers eux ses propres commandes.
Jean-Paul II constitua son cabinet presque exclusivement d'opusiens et
s'employa à casser toute résistance au sein de l'Eglise. A signaler aussi
que les membres de l'Opus Dei échappent à l'autorité des évêques grâce à la
"prélature apostolique", statut sur mesure accordé à l'Opus Dei.
L'influence du Vatican dans le domaine de la politique, sur le plan
international est inimaginable vu sa possession d'une force totalisante et
des ordres visibles ou occultes qu'il dirige. Sa politique dans la période
de l'entre-deux-guerres donna matière à une incroyable littérature, ainsi
que son ingérence durant la deuxième guerre mondiale. Durant toute la
période de la seconde moitié du XXe siècle, il déploya une intrusion peu
commune et peu connue dans tous les pays, dans des guerres qui ont ébranlés
le monde. Son rôle dans la formation du fascisme passe pour proverbiale, à
ne citer qu'Avro Manhattan et son ouvrage qui traite de l'ingérence
politique du Vatican, et personne ne peut nier le rôle qu'il joua dans tout
ce qui a troublé la société internationale ou l'état dans lequel se trouvent
ces pays, surtout les pays de l'Est. Ces forces, extrêmement attenantes à la
religion et surtout au catholicisme, ont été les principaux moteurs d'action
des gigantesques tremblements de terre économiques, sociaux ou politiques
qui ont envahi le vingtième siècle. La part que le Vatican joua dans tous
ces évènements ne peut être négligée et il ne saura s'en acquitter,
puisqu'il a foncièrement fait ébranler tous ces troubles de l'histoire
contemporaine d'une façon décisive.
Ce n'est donc plus un secret d'apprendre aussi que le Vatican était l'allié
indéfectible des Etats-Unis durant la guerre froide, le démantèlement de le
l'Union Soviétique, et surtout de la Pologne avec le Solidarnosc et les
parutions mariales, ou que la politique française se prépare à Rome, le
Président de la République étant le Chef Honoraire de l'église de Latran,
qui commence son mandat par une visite à Rome pour prêter serment
d'allégeance…
Il suffit aussi de lire la "Déclaration de Jérusalem sur le sionisme
chrétien", paru en août 2006, par Mgr Michel Sabbagh et autres co-signataires,
donc des chrétiens qui critiquent le déraillement d'autres chrétiens. Les
Pères s'exaspèrent de voir la politique vaticane aller à la dérive en
laissant développer et agir des mouvements tel le sionisme chrétien,
mouvement politique et théologique qui adopte les idéologies les plus
extrêmes du sionisme. Inutile d'ajouter qu'au cours des dernières années
toute la presse internationale a marginalisé l'action politique du Vatican
et seule la presse latino-américaine a évoqué sa responsabilité d'assassinat
systématique des théologiens de la libération par les dictateurs catholiques
et leurs liges. A ne citer que l'exemple étasunien, lorsque les
parlementaires voulaient criminaliser les 12 millions de sans-papiers
mexicains, les faire expulser pour ériger un mur infranchissable de 1400 km
de long sur la frontière mexicaine. Les manifestations organisées par
l'Eglise catholique et le Cardinal de Los Angelos, Roger Mahony, un des
rares cardinaux disposant de la signature bancaire du Saint-Siège, sont
assez édifiantes lorsqu'on apprend que 500 000 personnes ont répondu à son
appel. C'est pourquoi le vagabondage outrancier américano-sioniste se mène
en collaboration avec Rome, au grand mépris du droit international, pour
parachever le génocide du peuple Palestinien, dont le premier coup de massue
fut donné par la réhabilitation des juifs du meurtre déicide, puis par la
reconnaissance du Vatican de l'Etat d'Israël.
Il est triste et révoltant à la fois de voir que le 11 janvier 2010 que
Benoît XVI a mentionné son « pèlerinage » en Terre Sainte et dit : « J'ai
appelé de façon pressante les Israéliens et les Palestiniens à dialoguer et
à respecter les droits de l'autre » (…) « Encore une fois, a insisté le pape,
j'élève ma voix, afin que soit universellement reconnu le droit de l'Etat
d'Israël à exister et à jouir de la paix et de la sécurité dans des
frontières internationalement reconnues. Et que, de même, soit reconnu le
droit du Peuple palestinien à une patrie souveraine et indépendante, à vivre
avec dignité et à se déplacer librement ».
L'analyse de texte de cette expression tonitruante et ambiguë prendrait des
pages, car la différentiation entre les deux statuts est révoltante par son
parti pris pour les juifs, pour ne rien dire du manque de probité, de voir
le pape demander "que soit universellement reconnu le droit de l'Etat
d'Israël à exister et à jouir de la paix et de la sécurité dans des
frontières internationalement reconnues", alors que pour les vrais
propriétaires de la Palestine, aux Palestiniens, il souhaite qu'ils aient
droit " à une patrie souveraine et indépendante, à vivre avec dignité et à
se déplacer librement" ! On ne peut que demander à sa sainteté où et
comment, lorsque leur Terre a été usurpée par votre consentement, qu'il ne
leur reste que des bribes de leur Terre natale, et que le million et demi de
palestiniens qui vivent à Gaza subissent un infernal génocide ? Comment
vivre avec "dignité" et se "déplacer librement" lorsqu'ils vivent dans une
prison cernée de murs de honte et de trahisons sans les moindres
possibilités de viabilité, où tout manque avec préméditation et surtout avec
le consentement de ceux parmi la société internationale qui soutiennent les
sionistes ?! A signaler aussi que le Saint-Siège a un seul représentant pour
Israël et la Palestine, lui qui n'accepte pas d'avoir d'ambassadeurs
accrédités en même temps près de l'Italie ! Ce qui veut dire que pour lui
les Palestiniens n'ont pas de statut personnel à ses yeux mais "végètent"
dans l'Etat juif d'Israël qu'il continue à consolider !!
Il suffit de souligner aussi le contresens et la contradiction de cette
déclaration du Chef de l'Eglise qui élève la voix haut et fort pour une
reconnaissance internationale de l'Etat d'Israël, Terre usurpée et voulue
comme "Etat Juif", de confession juive, alors qu'il ne cesse d'évangéliser
le monde! Bien plus, l'expression de Jean-Paul II, qui avait qualifié
Vatican II d'être « une boussole sûre » dans son homélie du 29 juin 2004,
sera au cœur du carême à "Notre Dame de Paris" avec six conférences du
dimanche (du 21 février au 28 mars 2010) sur le thème « Vatican II, une
boussole pour notre temps ». Ce qui démontre comment se poursuit la
continuité de Pape à Pape, car prendre le Concile Vatican II qui imposa
l'évangélisation du monde, comme une "boussole pour notre temps", veut dire
que la christianisation se poursuivra coûte que coûte ! Là on ne peut que se
demander : Et l'Etat juif d'Israël ?! Vatican et Occident chrétiens font la
sourde oreille, et continuent leur tentative pour éradiquer l'Islam et
introniser ce dit Etat juif avec un silence complaisant !
Demeure une interrogation à sa sainteté : est-ce que les connaissances de
ceux qui lui écrivent ses textes laissent tellement à désirer et ils ne
savent pas que cet Etat d'Israël, élevé sur une Terre usurpée, est le seul
pays au monde qui n'a pas de frontière délimitées officiellement admises? Ce
qui révèle un trait expansionniste inadmissible que la société
internationale laisse faire sans la moindre protestation ?! Est-ce que ces
messieurs ne savent pas que le peuple Palestinien est chassé de son pays,
par un grand nettoyage ethnique, ou que ceux qui restent à Gaza subissent le
plus cruel des génocides, au ralentie, en les privant de tout et en les
encerclant dans une souricière sans issue, grâce à la complicité des
dirigeants occidentaux politico-religieux et à leurs vassaux diffamés des
pays arabes ?
D'un autre côté, le pape mène la même campagne pour le même but que son
prédécesseur pour le fameux Œcuménisme, la réunification de toutes les
églises pour contrer l'Islam. Le 15 janvier Benoît XVI a reçu en audience
les participants à l'assemblée plénière de la Congrégation pour la doctrine
de la foi, l'ex-Inquisition, et insiste à mettre en relief : "l'unité est un
service incontournable duquel dépend l'efficacité de l'action
évangélisatrice de l'Eglise jusqu'à la fin des siècle".
Lorsqu'on voit la hantise avec laquelle le Concile Vatican II décida
l'évangélisation du monde en 1965, le long d'une dizaine de Décrets et de
Constitutions, et passer en revu les décisions de ces écrits tous textes
confondus, on trouve entre autres : l'élimination de l'Union Soviétique et
les pays de l'Est, dans les années quatre-vingt, afin qu'il ne reste que le
système capitaliste ; l'élimination de l'Islam dans les années
quatre-vingt-dix , afin que le troisième millénaire commence avec un monde
christianisé. L'éradication du système communiste eut lieu dans la même
décade précisée, grâce aux efforts déployés du Vatican, des Etats-Unis et de
Gorbatchev comme traître de l'intérieur du pays.
En ce qui concerne l'Islam, l'annonce de son éradication passa d'abord
presque inaperçue, puisque la décision fut déclarée hypocritement : "Faire
parvenir l'évangile à tout le monde", puis Jean-Paul II annonça
officiellement, en 1982, l'évangélisation du monde. En 1995 il écrit une
encyclique intitulée "Vers l'an 2000" un plan quinquennal pour les étapes à
suivre pour cette éradication, que le Monde qualifia à l'époque disant qu' "il
marche sur l'Islam avec un rouleau compresseur" ! Lorsqu'en janvier 2001 la
christianisation du monde n'a pas eu lieu, le Conseil œcuménique des églises
accorda cette charge aux Etats-Unis en fixant la première décade du
troisième millénaire pour éliminer l'axe du mal, c'est-à-dire l'Islam. En
septembre 2001 eut lieu la comédie montée ou "Home made" du 9/11, pour se
parer d'un consensus émotif international justifiant les attaques contre les
"Terroristes" et le "Terrorisme" de l'Islam, qui depuis porte cette "diabolisation"
comme une étiquette inextricable. Il est étonnant de voir que malgré toutes
les charges prises comme prétexte pour attaquer Islam et musulmans, elles
s'avérèrent être de gros mensonges qui ont été avancés pour justifier la
guerre contre l'Islam et les musulmans, l'étiquette diffamatoire continue,
et les tentatives d'éradications se mènent comme si de rien n'était avec une
accélération que nul n'ignore. Le nombre de musulmans carbonisés ou
volatilisés durant cette décade dépasse les dix millions de musulmans, que
la société chrétienne, la dite "civilisée" laisse faire et laisse passer en
joignant ses efforts sordides à ceux de Rome.
A la suite de Vatican II, les institutions vaticanes se lancèrent dans une
mise en pratique avec une hystérie obsessionnelle, à ne citer que ses
missionnaires faufilés en même temps que l'invasion de l'Afghanistan, de
l'Iraq, ou leur propagation dans tous les pays du monde. Là on ne peut que
se demander pourquoi ? Pourquoi cette ténacité qui n'épargna point le
moindre domaine, du sommet étatique au plus modeste des adeptes, par
l'intermédiaire d'un arsenal sans précédent d'institutions et
d'organisations, et des multitudes de missionnaires, même de parmi la
jeunesse et les enfants, pour mener sa guerre d'éradication de l'autre !
Sans remonter aux débuts de cette hantise à travers l'histoire et aller
jusqu'en 528 et l'édit obligeant les païens de se convertir, ou jusqu'à Jean
Damascène, au XVIIe siècle ou bien plus tard, à Raymond Lulle au XIIIe, en
passant par les Croisades qui n'avaient comme but principal que
l'éradication de l'Islam, il suffit de jeter un coup d'œil sur le XXe siècle
pour voir que les décrets de Vatican II viennent comme une concrétisation
globale de toutes les tentatives qui le précédèrent, avec la seule
différence qu'autrefois cela se passait d'une façon dissimulée, sous cape et
sous d'autres appellations. Après ce Concile, qui représente un tournant
décisif dans l'histoire de l'Eglise, l'attaque est officiellement avouée
contre l'Islam et toutes les autres religions, avec la déclaration de
Jean-Paul II, ouvertement lancée depuis Saint Jacques de Compostelle, en
1982, appelant à l'évangélisation du monde, à quoi s'ajoutèrent les
malheureux propos de Ratisbonne que Benoît XVI proféra obstinément et avec
préméditation sur l'Islam.
Sans remonter jusqu'à Raymond Lulle, dis-je, qui fut le premier à avoir
envisagé l'entreprise d'une évangélisation systématique, après la défaite
des Croisades et leur échec à christianiser l'Orient, ou à "l'Organisation
de Londres pour l'évangélisation" de 1795, qui se répandit à la Scotland, à
New York et à toute l'Europe, c'est au XXe siècle qu'e je vais me
restreindre pour montrer cette volonté révoltante, inhumaine et inébranlable
d'éradiquer les musulmans pour christianiser le monde.
Le 4 avril 1906 débute au Caire, en Egypte, le premier grand Congrès sur
l'évangélisation des musulmans, sous l'initiative du grand missionnaire
Samuel Zwemer, auquel assistèrent 62 représentants de différentes
délégations missionnaires. Se suivent une interminable séries de colloques,
de Congrès ou de séminaires à commencer par le Colloque d'Edenberg en
septembre 1910, pour nous arrêter à Vatican II, 1965, et ses décrets, qui
donnèrent lieu à la formation de deux Congrégations l'une pour "l'évangélisation
des peuples", l'autre pour "le dialogue interreligieux", toutes deux étant
les deux facettes d'une seule et même monnaie. Monnaie qui fut consolidée
par la publication de deux principaux documents : l'encyclique "Le Christ
Rédempteur" (1990) et "Dialogue et Annonce" (1991) qui expliquent tous deux
l'inébranlable mission de l'église d'évangéliser le monde.
Suite à ces deux Congrégations papales, se réunit le premier Congrès
international d'évangélisation à Lausanne, en 1974, ayant comme titre : "l'évangélisation
du monde", dont le résultat fut la rédaction d'un grand nombre d'exposés
chacun proposant un moyen de pénétration efficace d'ingérence et de
manipulation. Suite à ce Congrès, eut lieu la création de "l'Institut Samuel
Zwemer pour la formation de spécialistes pour l'évangélisation des musulmans",
pour poursuivre la mise en pratique des résolutions du Congrès de lausanne.
En 1978 eut lieu le Congrès de Glenn Eyre, au Colorado aux Etats-Unis, pour
"l'évangélisation des musulmans", après avoir choisi 40 des exposés issus du
Congrès de Lausanne, pour discuter de leur validité et du moyen
d'application, par l'intermédiaire de 140 spécialistes de l'évangélisation
de par le monde. Quarante exposés qui représentent en fait quarante percées
ou possibilité de pénétrations et d'ingérence pour disloquer le monde
musulman. A noter que le nom de "l'Institut Zwemer pour la formation de
spécialistes pour évangéliser les musulmans" a été changé en "l'Institut
Zwemer pour les études islamiques" !
Ces deux principaux Congrès sur l'évangélisation du monde ne sont pas les
seules mais il y eut, entre autres, en 1980 à Pattaya, en Thailand ; en 1882
à Michigan ; en 1885 à Oslo ; en 1988 à Hong Kong ; en 1989 à Manilla (intitulé
Congrès international Lausanne II) ; en 1993 en Suède ; en 1997 au Danemark
; en 1998 en Angleterre ; en 2000 au Kenya ; en 2004 en Thailand, sans
compter les réunions annuelles ou les travaux d'instituts spécialisés dans
cette persistante sape à l'Islam, dont le nombre s'est accru sous des
appellations variées.
Face à cette inextricable haine d'éradication d'autrui, et surtout pour
l'extirpation de l'Islam, on est forcément poussé à "voir" le fond de ce
christianisme, la vraie face de cette religion qu'on veut forcément et
férocement imposer en déracinant et en éliminant toutes les autres ! Voir de
près ce catholicisme vaticanais qu'on veut ingurgiter à tout le monde…
D'après les statistiques affichées, le christianisme dans son ensemble
regroupe presque deux milliards de croyants, répartis dans plus de 3000
confessions et subdivisions différentes. Si cet émiettement désigne quelque
chose, c'est qu'il révèle le taux de désaccords parmi les leaders d'une
religion qui se prétend une et indivisible et qu'on veut imposer coûte que
coûte !
Il n'est pas question de faire ici une critique analytique des évangiles, vu
l'immense étendue du thème, puisque les experts en la matière assurent que
le nombre de contradictions, de fraudes, de manipulations, de fautes de
traductions et autres dépasse celui des mots qui les composent. C'est
pourquoi on se contentera de signaler quelques uns des traits les plus
flagrants dans un texte à la portée de tous les lecteurs, puisque dit-on
c'est le livre le plus édité ou le plus traduit.
Il est généralement prouvé et admis que du temps de Jésus, aucun des
historiens contemporains ne fait mention de sa présence, et on ne trouve que
les textes chrétiens, écrits par l'Eglise, comme seule et unique référence.
Philon qui habitait à Alexandrie, à cette époque, et qui a écrit une
cinquantaine de volumes, pour relater l'histoire de la région, n'a pas écrit
une seule ligne sur Jésus! A quoi on peut ajouter que l'apôtre Paul, dans
tous ses écrits, ne parle jamais de Jésus de Nazareth, de ses miracles, de
ses paraboles, de sa crucifixion et ou de sa résurrection. Paul parle d'un
Christ mythique intemporel, quasi éthéré, pas du Jésus né à Nazareth, comme
dit l'Eglise, auteur de miracles devant des milliers de personnes et
crucifié par Pilate.
Là on se trouve contraint d'ajouter, d'après les travaux récents, à ne citer
que Luigi Cascioli, qui intenta un procès contre les "mensonges vaticanais",
que le village de Nazareth n'existait pas du temps de Jésus, et que son nom
vient de la secte des Nazoréens, dont le nom a été transformé en Nazaréens,
ce qui donna : Jésus le Nazaréen. D'ailleurs il est dit que les Croisés ont
vainement cherché Nazareth et, pour finir, la fondèrent au XIIIe siècle.
Inutile aussi d'ajouter que les quelques premiers vestiges chrétiens qui s'y
trouvent en Palestine c'est la mère de Constantin I qui ordonna leur
création au IVe siècle lors de sa visite sur les lieux ...
Si on regarde les évangiles, à ne citer qu'à titre d'exemples, d'abord il
est actuellement admis et prouvé que les noms sous lesquels ils sont connus
ne sont pas leurs vrais auteurs. Dans ces évangiles, il est dit que Jésus
est né sous Hérode, selon Matthieu (2 : 1) et sous Quirinus (selon Luc 2-2).
Pourtant Hérode est mort en -4 et Quirinus a été nommé en fonction +6 ! Ce
qui donne dix ou onze ans de différence. Matthieu assure (2 : 16) qu'en
apprenant la naissance du messie, Hérode fait massacrer les enfants de moins
de deux ans alors qu'il n'y a jamais eu de massacre sous Hérode ! Flavius
Josèphe n'en a jamais parlé et Luc non plus…
Pour le procès de Jésus, on peut relever que Marc et Matthieu évoquent deux
comparutions devant le Sanhédrin, Luc une, Jean aucune, ce qui est étrange
pour un évènement aussi essentiel dans l'histoire de christianisme. Pour la
date indiquée de ce procès, il est embarrassant de dire qu'il était interdit
au Tribunal de siéger la veille de Pâques, la nuit, et surtout pas dans une
maison, dont aucune chambre ne peut contenir 70 personnes, le nombre
constitutif du tribunal !! Les innombrables contradictions historiques du
procès montrent que le récit de ce procès et les évangiles sont imaginaires
ou du moins manquent de crédibilité. La volonté des rédacteurs de ces textes
de faire porter la responsabilité de la mort de Jésus aux juifs est
flagrante. Il est étrange qu'elle se soit maintenue jusqu'à leur
réhabilitation "officielle" au Concile Vatican II, en 1965. Ce qui
représente la plus forte des contradictions commises, car on ne passe pas
deux mille ans à accuser des gens d'être un peuple déicide, à leur faire
subir toutes les atrocités possibles, puis on découvre du jour au lendemain
qu'ils sont innocents, et surtout contrairement à ce que disent les Textes,
qui se veulent Sacrés !! Que l'Eglise ne s'étonne donc pas de voir ce qu'on
nomme "l'hémorragie en silence" de ceux qui la quittent à cause de son
indéniable désinvolture à l'égard de ses Textes et de ses dogmes. Et c'est
ce qui explique la fureur avec laquelle elle mène la réévangélisation des
chrétiens surtout de l'Europe.
Matthieu avance (2:14) un voyage de Joseph, Jésus et Marie en Égypte, récit
qui laisse sceptique, car les trois autres évangiles ne le mentionnent
point, et qui est en contradiction avec le récit de la présentation au
temple de Luc (2 : 23). Ce récit légendaire n'est là que pour tenter de
répondre à une prophétie de l'Ancien Testament répètent les savants. D'un
autre côté Michel Coquet, dans son ouvrage sur "La vie de Jésus-Christ
démystifiée" annule, preuves en mains, la légende de ce voyage en Egypte. De
là on voit nettement que ce que dit Matthieu (2 : 23) sur l'installation de
Joseph et Marie à Nazareth, à leur retour de l'Egypte, contredit Luc chez
qui ils sont partis de Nazareth pour aller à Bethléem, c'est-à-dire qu'ils
n'ont pas mis les pieds en Egypte...
Pour ne rien dire sur le baptême de Jésus, étant "Dieu" et "Fils de Dieu"
comme l'a fait l'Eglise, par qui et pourquoi ? Qui est supposé être plus
grand que Dieu pour lui donner le baptême, et de quoi faut-il le purifier ?
Le baptême ne supprime-t-il pas les péchés et ne représente-t-il pas en même
temps un signe de repentance ? A noter aussi : la différence entre le nombre
des apôtres ; la promesse disant "Le Royaume des Cieux tout proche" et pas
encore réalisé après deux mille ans ; la fin des temps qui "surviendra après
que l'évangile aura été proclamé" (Matt. 24 : 14); ou que "Cette génération
ne passera pas que tout cela soit réalisé" (Matt.24 : 34) et surtout Jésus
prêchant "Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est
votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler
directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ" (Matt. 23 : 9),
alors que le Pape se dit Chef, Père, et Directeur de l'Eglise !
Et pour terminer ces quelques symboliques exemples, citons l'épître de Paul
aux Galates (1:6) : "Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de
celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre
Évangile." ! Lorsqu'on apprend que cette lettre est supposée être écrite au
plus tard en l'an 54, et qu'à cette date même l'Eglise ne peut prétendre
qu'il y avait un évangile écrit, on saisit le degré d'historicité ou de
véracité des textes fondateurs du Christianisme qu'on veut imposer aux
quatre coins de le terre !!
Un trait essentiel est à mettre en relief dans cette galerie vaticane : le
sens du mot "dialogue" qui prend dans tous les documents et surtout dans le
"dialogue interreligieux", un seul sens : gagner du temps jusqu'à la
complète réalisation de cette diabolique évangélisation du monde selon le
catholicisme vaticanais. C'est pourquoi toutes ces réunions
"interreligieuses" se terminent par des concessions imposées à l'autre, à
l'interlocuteur, que les savantes ramifications vaticanes savent bien
cerner, tordre les bras ou le cou pour les obtenir, en ayant toujours
recours à des subterfuges pour montrer que c'est "l'autre" qui a demandé
cette ou ces réunions qui ne visent au fond qu'à dénaturer ou à défigurer
l'Islam.
Un exemple qui passe identique en la matière : la lettre signée par les 138
grandes personnalités du monde musulmans. En réalité, c'est suite à
l'affaire Ratisbonne où Benoît XVI, portant intentionnellement atteinte à
l'Islam, en faisant le lien entre l'islam et le Terrorisme, qu'il demanda au
Cardinal Tercisio Bertone, responsable du dialogue interreligieux, de
contourner la réaction des musulmans de par le monde. Le résultat fut cette
fallacieuse lettre que le Vatican a tout fait et préparé pour aboutir à un
document disant que nous adorons le même Dieu ! Et cela en un temps où nul
n'ignore plus que les chrétiens adorent un être humain déifié au Concile de
Nicée, en 325, alors que pour les musulmans Dieu est d'une transcendance
absolue , rien ne lui ressemble, qui n'a jamais engendré ni eu des émules.
Si le tiers du Qur'ân est un déni et une mise à nu de toutes les
falsifications qui eurent lieu dans le christianisme, le refus catégorique
de la Trinité ou de toute émulation entre Dieu et qui que ce soit est
plusieurs fois inscrit, il suffit de citer les versets formels et explicites
de la Surah "Al Ikhlas", La Sincérité :
"Dis : Il Est Allah, l'Unique, Allah vers lequel on se dirige, Il n'A point
Engendré, et n'A point Eté Engendré, et n'A jamais Eu personne comme émule".
Inutile d'ajouter que cette lettre préfabriquée, qu'on a fait signer par 138
musulmans, par subterfuges ou par ignorance, n'a d'autre intérêt que de
montrer l'inébranlable volonté de vouloir saboter le Texte du Qur'ân,
d'appliquer toutes les manipulations qui eurent lieu dans le catholicisme à
Vatican II, pour faciliter l'évangélisation des musulmans.
Reste à signaler quelques uns des Conciles ou des grandes dates qui marquent
et prouvent l'élaboration du christianisme et son Eglise, sans rien dire des
guerres internes, des destitutions, des excommunions, des anathèmes ou des
meurtres dans le domaine ecclésiastique :
313 : Edit de Tolérance ou Edit de Milan : Le christianisme est
officiellement admis d'être professé parmi les autres croyances.
325 : I° Concile de Nicée : Adopte la consubstantialité du Père et du Fils ;
fixe la date de Pâques ; adopte le symbole de Nicée ; condamne gnose et
arianisme.
381 : I° Concile de Constantinople : Adopte la Consubstantialité de
l'Esprit-Saint, du Père et du Fils pour former et imposer la Trinité, qui
sera débattue jusqu'au Concile de Trente.
397 : La fête de la Nativité, fixée au IV° siècle au 6 janvier, jour de la
fête de la circoncision de Jésus, passe au 25 décembre, date où les adeptes
de Mithra célébraient le Soleil, pour éloigner toute attache au judaïsme. A
noter que Charlemagne est couronné à Rome le 25 décembre l'an 800, et qu'en
875 Charles le Chauve aussi est sacré empereur le 25 décembre.
431 : I° Concile d'Ephèse : Proclame Marie mère de Dieu.
451 : Concile de Chalcédoine : Affirme les deux natures du Christ : divine
et humaine (?).
506 : Concile d'Agde : Impose la Communion.
528 : Edits obligeant les païens à se convertir.
668 : Première mention de la fête de l'Exaltation de la Croix.
787 : IIe Concile de Nicée : Autorise le culte et la reproduction des
images, contrairement aux dix Commandements, pour contrer l'Islam, la
peinture et la sculpture étant "la Bible pour les analphabètes". L'art se
met au service de l'Eglise mais la flamme tarie avec le temps, c'est ce que
Benoît XVI a essayé de vivifier, de remettre en vogue, en consacrant une
rencontre avec les artistes le 21 novembre 2009 pour ramener l'inspiration
artistique au bercail de l'Eglise !
831 : Traité de Paschase Radbert sur la présence réelle et matérielle du
Christ dans l'Eucharistie.
867-870 : IVe Concile de Constantinople : Affirme que "la Tradition est une
des règles de foi".
1075 : Les "Dictatus Papae" : Affirment et condensent le pouvoir pontifical,
selon elles "le Pape dispose d'un pouvoir d'origine divine absolu et
universel" !
1198 : Le pape Innocent III proclame la suprématie du Saint-Siège sur les
souverains temporels.
1215 : IVe Concile de Latran : Adopte le dogme de la transsubstantiation,
c'est-à-dire la ferme croyance au changement du pain et du vin de
l'Eucharistie en vrais chaire et sang du Christ. La date révèle le temps
qu'il a fallu pour imposer ce dogme carnivore, qui ne fut définitivement
installé qu'au Concile de Trente.
1224 : Le pape Grégoire IX admet le supplice du feu pour les hérétiques.
1237 : Cum Hora undecima, première bulle accordant des privilèges aux
missionnaires.
1244 : Le pape Innocent IV instaure par sa Bulle Ad Extirpanda la torture
dans la procédure de l'Inquisition.
1296 : Ineffablils amor, Bulle du pape Boniface VIII affirmant le droit du
pape à superviser les actes du roi.
1385 : Le pape Urbain VI fait exécuter cinq cardinaux soupçonnés de
complots.
1520 : Le pape Léon X déclare "On sait de temps immémorial combien cette
fable de Jésus-Christ a été profitable à nous et à nos proches."[Quantum
nobis nostrisque que ea de Christo fabula profuerit, satis est omnibus
seculis notum.]
1545-1563 : Concile de Trente : Impose Dieu comme "seul auteur de la Bible"
; affirme entre autres décrets le Monopole d'authenticité de la Vulgate
rédigée par saint Jérôme au IVe siècle ; la définition du dogme du Péché
Originel ; que les sept sacrements ont été institués par Jésus-Christ, bien
que jésus n'en ai soufflé mot, et que les biens de l'Eglise appartiennent à
Dieu…
1566 : Antonio Ghislieri, Grand Inquisiteur depuis 1558, est élu pape sous
le nom de Pie V, jusqu'en 1572, pour mettre en œuvre la Réforme catholique
décidée par le Concile de Trente, pour contrer le Protestantisme.
1854 : Pie IX impose le dogme de l'Immaculée conception de la Vierge, sans
Concile !
1854-1870 : I° Concile du Vatican : Affirme le dogme de l'infaillibilité du
Pape; que "le Saint-Siège, auquel aucune autorité n'est supérieure, ne doit
être remis en question par personne et personne n'a le droit de juger ses
décisions".
1864 : Le pape Pie IX condamne "les erreurs modernes" dans l'encyclique
"Quanta cura" et dresse une liste de ces erreurs dans le "Syllabus".
1950 : le pape Pie XII proclame le dogme de l'Assomption.
1963-1965 : II° Concile du Vatican : Réhabilite les juifs du meurtre déicide
malgré plus d'une centaine de versets d'évangiles les accusant clairement ;
décrète l'évangélisation du monde, en précisant nettement à la 5° Session,
article 16 : "Le dessein salvifique embrasse aussi ceux qui reconnaissent le
Créateur, et parmi eux, en premier lieux, les musulmans" ; impose aux laïcs
et aux églises locales la participation à cette évangélisation. Et,
changement fort révélateur, Dieu n'est plus "seul et unique auteur des
évangiles", mais il a eu "recours au Saint Esprit, qui à son tour a inspiré
des hommes pour les écrire" ! Donc deux aveux catégoriques qui bafouent deux
croyances imposées durant deux milles ans d'histoires sanglantes : Les juifs
ne sont plus déicides, et les évangiles ne sont plus révélés mais écrits par
des êtres humains !!
Ces quelques modestes bribes, sont loin de donner une idée complète de deux
milles ans d'histoires, de luttes, de complots, de meurtres et de mensonges
qui représentent la trajectoire du Vatican et ses institutions, afin de
consolider son rôle politico-religieux et sa main mise sur le monde. Mais il
est nécessaire de dire haut et fort que cette évangélisation est la vraie
cause de tous les troubles qui se passent dans les pays où les chrétiens
sont des minorités et mettent en pratique les directives du Vatican. On
n'arrache pas impunément les gens de leur religion sans qu'ils n'aient le
droit de se défendre, de tenir fermement à leur religion, l'unique dont le
Texte n'a pas été touché depuis sa Révélation. Là aussi il faut ajouter que
toutes ces réactions ne sont reproduits par les média internationaux que du
point de vue vaticanais de sorte à mettre en relief cette fallacieuse
accusation d'Islam Terroriste ou des attaques contre les minorités
chrétiennes.
Après avoir brièvement montré les ingérences politiques, les machines de
guerre, l'état des Textes, quelques Conciles qui font date et prouvent la
marche de Titans de cette institution Vaticane, son inébranlable volonté
d'ingérence ou de jouir d'une éternelle suprématie, pour maintenir fermement
les fameuses deux épées auxquelles il n'a jamais cessé de prétendre ou de
tenir. Il n'est lieu d'ajouter que juste une vérité : lorsqu'on détient des
textes aussi controversés, aussi fallacieusement élaborés, on n'a pas le
droit de les imposer à autrui, on n'a pas le droit de biffer un Islam Révélé
pour instituer un christianisme politisé, qui n'a d'autre but que de
faciliter la catastrophique Mondialisation. Car après l'éradication du
communisme, comme je ne cesse de le répéter depuis une vingtaine d'années,
afin qu'il n'y ait qu'un seul système politique, et la machination monétaire
en cours pour installer une monnaie unique, il ne reste plus qu'éliminer la
seule grande religion Révélée, l'Islam, pour réaliser cette diabolique
mainmise sur le monde.
D'autre part, ce qui explique cette sourde haine, profondément enracinée, de
vouloir extirper l'Islam et les musulmans est que l'Islam, en un temps où
rien de toutes ces études qui accusèrent les fraudes qu'a subies le
christianisme n'étaient point connues encore, il parle et met en garde
contre d la déviation du monothéisme, la contrefaçon et la falsification des
textes, réhabilite Marie, mère de Jésus, de l'infamante accusation
d'adultère de la part des juifs, et instaure une religion intégrale. Une
religion qui est un système social et cultuel unis, indivisibles et
inséparables, qui permet une viabilité honnête entre les différentes
croyances sans devoir les extirper, une religion basée sur un inébranlable
critère humain : nulle contrainte en la religion.
16 janvier 2010