|

Le 7 juillet 2018 eut lieu une rencontre œcuménique historique à Bari,
au sud de l’Italie, ayant pour titre « Les Chrétiens du Moyen-Orient ».
Rassemblant tous les patriarches de ces pauvres pays, en guerre imposée
depuis l’infernal 9/11, le pape essaye de fomenter un nouveau complot
contre les pays à majorité musulmane, qui hébergent cette minorité
chrétienne. Il ne serait pas exagérant de dire que c’est la rencontre la
plus importante depuis la séparation des Églises d’Orient et d’Occident
en 1054. Date depuis laquelle ces chrétiens furent férocement éloignés
ou plutôt biffés de la conscience chrétienne européenne et vaticane ! Ce
n’est que lorsque cet Occident politico-vaticanais voulu avoir recours à
ces éliminés, pour refaçonner le Moyen-Orient, qu’il se souvint de leur
existence sur terre !!
La rencontre la plus importante, certes, car tous ces responsables
orthodoxes, catholiques et luthériens ne se sont jamais rencontrés pour
prier tous ensemble en dehors de leur territoire depuis la rupture de
1054. Cela ressemble un peu à ce jour de septembre 2013, où le pape a
réussi à rassembler des milliers de personnes dans une grande veillée de
prière, place Saint-Pierre, pour tenter d’empêcher des frappes
occidentales en Syrie, tandis que c’est lui-même, ses Patrons ou
collègues du NOM ou ses subalternes qui fomentèrent ces frappes. Cette
cité portuaire des Pouilles, Bari, est le lieu où sont vénérées les
reliques de saint Nicolas de Myre, un saint particulièrement important
pour la recomposition de l’unité de l’Église en Orient et en Occident.
Un événement exceptionnel, certes, pour cette région où les chrétiens,
dit le pape : « paient un lourd tribut aux divers conflits et sont
menacés de disparaître ». Dans tout le Moyen Orient, surajoute
le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la Promotion
de l’Unité des chrétiens, « ils étaient 20% avant la première guerre
mondiale, ils ne sont plus que 4% aujourd’hui. Les chrétiens sont
persécutés non pas parce qu’ils sont orthodoxes, luthériens,
catholiques, pentecôtistes, mais parce qu’ils sont chrétiens ».
Quelles fourberies !
L’importance de cette réunion revient au fait que, par ce geste, toutes
ces églises témoignent de « l’œcuménisme du sang », une invention chère
au pape François, pyromane sans rivale. Toutes ces églises aussi
montrent que, d’une manière ou d’une autre, elles sont prêtes à
travailler ensemble, quelles que soient leurs divergences dogmatiques, à
fomenter ensemble, pour consolider la présence de leur troupeau et
l’aider à christianiser ce Moyen-Orient à grande majorité musulmane.
C’était d’ailleurs le sens de la visite papele au Conseil œcuménique des
Églises (COE), à Genève, le 21 juin dernier, quinze jours plus tôt.
Etaient présents tous les représentants de ces communautés chrétiennes :
les patriarches catholiques d’Orient, — copte, syriaque, maronite,
chaldéen, arménien —, à l’exception du patriarche melkite, représenté
par le métropolite d’Alep. Ont participé aussi plusieurs orthodoxes,
comme Bartholomée, Patriarche œcuménique de Constantinople, Tawadros II,
pape des coptes d’Égypte, ou encore Aram Ier, catholicos de Cilicie de
l’Église apostolique arménienne. Ainsi que le métropolite Hilarion, qui
représenta le patriarcat orthodoxe de Moscou.
Le choix de la ville de Bari représente clairement une porte vers
l’Orient : port traditionnel de débarquement des pèlerins venus d’Orient
depuis le XIe siècle, pour vénérer les reliques de saint Nicolas, mais
aussi et surtout port d’embarquement des croisés entre les XIIe et XIVe
siècles vers la Terre Sainte pour déraciner les musulmans. Les Croisés
pataugeaient dans le sang des musulmans qui dépassait leurs chevilles,
disent les historiens… C’est aussi de là que l’empereur Henri VI, fils
de Barberousse, lancera son appel à poursuivre la troisième croisade en
1195.
Le moment-clou de cette rencontre à Bari, outre les mondanités
ecclésiastiques spectaculaires, prières, photos, lancement de pigeons ou
autres, c’était la rencontre à huis-clôt entre le pape et trois
patriarches, dont Tawadros II, des coptes de l’Egypte. Qui dit
« Huis-clôt » dit sûrement de nouveaux complots en préparations, dont
rien ne sera révélé que lorsque les plans seront mis en exécution. Une
rencontre qui dure plus de deux heures se veut certes quelque chose de
désastreux.
Cette journée, voulue par le pape lui-même, écrit le journal La-Croix :
« lui servira à marquer sa proximité avec tous ceux qui souffrent au
Moyen-Orient, et notamment les chrétiens : chassés de leurs foyers par
les mouvements musulmans fanatiques comme Daech ou Al-Qaida, déplacés
dans leur pays ou même contraints de se réfugier à l’étranger, victimes
de discriminations comme en Égypte ou en Terre sainte ». Une citation
qui prouve à quel point c’est une réunion-machination d’un nouveau
complot contre l’Islam et les musulmans.
Est-il lieu de rappeler à ce journal vaticanais, et à tous ces
comploteurs réunis à Bari, que Daech, Al-Qaida, ISIS ou autres sont une
invention et une préparation de l’Occident chrétien malhonnête, qui mit
des années, après la diabolique et Home-Made mascarade du 9/11 ?
Préparation, accoutrements, financement, planification, mise en
pratique, et exécution, tout a été préparé et réalisé par ce groupe
maléfique des tenants du pouvoir qui mène le monde à sa perdition, et
non par l’Islam et les musulmans.
Est-il lieu de rappeler à ces Tartuffes maléfiques que les chrétiens ne
sont point chassés des pays à majorité musulmane, où ils vivaient en
paix jusqu’en 1965, date funeste de Vatican II, mais ce sont eut qui
fuient, comme les petites souris, avec leur argent, pour se mettre sous
la tutelle de leur seigneurs et maîtres ? Ne savent-ils pas, ces
Tartuffes comploteurs que cette minorité chrétienne ou copte sont les
milliardaires et les grands investisseurs des pays où ils vivent ? Vous
n’avez qu’à consulter leurs comptes bancaires, ce n’est point
difficile !
Un exemple de Tartufferie par excellence
Après cette réunion en secret, qui dura plus de deux heures, le pape a
prononcé un appel à la paix au Moyen-Orient. Face à ces patriarches
chrétiens de Syrie et du Liban venus à Bari pour appeler à une aide
internationale au retour des réfugiés syriens chrétiens dans leur pays.
Donc c’est une réunion foncièrement politique que visait le pape.
Ce dialogue fraternel est un signe que « la rencontre et l’unité́
doivent toujours être recherchées », a-t-il lancé dans ce discours. La
paix doit être « cultivée », y compris sur les « terrains arides des
oppositions » (…) « Les trêves assurées par les murs ou les épreuves de
force n’y feront rien, encore moins les marchands de mort vendeurs
d’armes » ! Drôle de phrase venant de la part d’un de ces marchands !
« Cela suffit, les avantages de quelques-uns sur le dos d’un grand
nombre. Cela suffit, l’occupation de terres qui lacèrent les peuples !
Cela suffit, la domination des vérités de parti, sur les espérances des
gens ! Cela suffit, l’utilisation du Moyen- Orient à des profits
étrangers au Moyen-Orient ! (…) Cela suffit, les oppositions obstinées !
Cela suffit, la soif de profit qui ne prend personne en compte,
cherchant uniquement à accaparer les gisements de gaz et de
combustible » (...) On ne peut pas élever la voix pour parler de paix
pendant qu’en cachette se poursuivent des courses effrénées à
l’armement ».
Peut-on être plus fourbe, plus double-face ? Celui qui a mis plus de
deux heures à comploter en cachette, parle de Paix à haute-voix.
Le pape a exprimé ses craintes de voir « effacée » la présence des
chrétiens au Moyen-Orient, « défigurant le visage même de la région »,
un effacement opéré « dans le silence de beaucoup et avec la complicité
de beaucoup ». « Nous voulons être une voix qui lutte contre l’homicide
de l’indifférence », a-t-il lancé, évoquant une région « carrefour de
civilisations et berceau des grandes religions monothéistes », abritant
« les racines de nos âmes ».
Enfin le mot-clé est lâché ! « Les racines de nos âmes », non pas face
aux musulmans qu’il est en train d’évangéliser avec couardise, mais face
aux sionistes qu’ils n’ose point contredire ou accuser directement,
surtout depuis que son Vatican ne cesse de leur faire des concessions
depuis leur réhabilitation du meurtre déicide...
Quelle HONTE !
Zeinab
Abdelaziz
Le 9 juillet 2018
البابا، مسيحيو الشرق الأوسط ، ومخطط جديد