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Trois artistes différents, le même sujet : la
vierge avec des jumeaux !
Parut en
2001, 271 pages, 19 chapitres et une bibliographie de 36 pages, le livre
de Tony Bushby, ‘The Bible Fraud’ demeure à part dans le résultat des
recherches qu’il présente, preuves en main, en avançant une hypothèse
qui résout logiquement les contradictions que renferme la Bible : Jésus
avait un jumeau, tous deux de descendance impériale, outre ses frères et
sœurs, Marie ayant mis au monde sept enfants. C’est pourquoi l’édition
de 1907 de la ‘Catholic Encyclopedia’ dit nettement que l’histoire de la
virginité de Marie est une fiction qui date du IVe siècle !
Ce livre de Bushby a été suivi par ‘La Crucifixion de la Vérité’, ‘Le
secret dans la Bible’, ‘La Déception des jumeaux’, et le tout dernier :
‘Le Scandale du Christ’, dans lequel l’auteur défie nettement l’Eglise,
en assurant qu’elle ne peut pas prouver l’existence de Jésus, la figure
la plus énigmatique de l’Histoire !
Déjà Luigi Cascioli (1934-2010), prêtre italien défroqué, avait accusé
l’Eglise avec son livre intitulé : ‘La fable du Christ’, un recueil
sérieux de preuves juridiques démontrant que la figure de Jésus n’est
rien d’autre que le résultat de manipulations et de falsifications de
documents, qu’il dû imprimer à ses dépens, n’ayant pas trouver
d’éditeur. Luigi Cascioli a entrepris de mettre l'Eglise face à la
stratégie de manipulation mentale qui fait sa gloire depuis deux
millénaires. Il a déposé, 11 septembre 2002, une plainte contre elle en
la personne de Enrico Righi, curé de la paroisse de Saint Bonaventure à
Bagnoregno, pour abus de la crédulité populaire et pour substitution de
personne (art. 494 C.P.) : Jésus n'a jamais existé, c'est un personnage
inventé par l'Eglise. L’auteur a effectué une exégèse rationnelle et
pratique pas seulement sur les Livres Saints mais aussi sur toute une
documentation concernant les religions païennes et leurs Cultes des
Mystères dont le Christianisme est une parfaite reproduction.
La publication du livre de Tony Bushby permet au lecteur de voir une
autre approche de la vie de Jésus, concernant les origines du
Christianisme, foncièrement différente de ce que présente l’Eglise et
beaucoup plus logique. Ce qui démontre que l’histoire que renferme le
Nouveau Testament et offre aux adeptes, comme à tout lecteur, est une
fraude tissée surtout aux quatre premiers siècles.
C’est pourquoi l’auteur assure en toute confiance : Nul n’ignore plus
qu’en comparant les cinq plus anciennes Bibles, datant du IVe siècle,
avec une des Bibles en cours de nos jours, on arrive à 18400
différences. Certaines sont très choquantes, tels : il n’y a point de
résurrection dans ces anciennes versions ; point de naissance virginale
; Jésus avait un jumeau ; la vie de Jésus commence directement à l’âge
de trente ans, et que tous les détails qui se trouvent de nos jours dans
la Bible sont des rajouts. Demeure aussi le trou qui va de l’épisode de
la conversation de l’enfant Jésus avec les savants du temple, jusqu’à
l’âge de trente ans, lacune que l’Eglise n’arrive pas à combler et sur
laquelle elle garde un silence de mort, entre tant d’autres. Bien plus,
avec tous ces sérieux travaux de recherches, on se demande toujours :
Jésus est-il fils de Joseph, de Judas de Gamala, d’un soldat romain ou
d’Hérode le Grand : Où est la vérité très sainte Eglise ?!
On ne peut appréhender la réalité historique de Jésus que par les textes
chrétiens. C’est-à-dire par ce que l’Eglise veut que l’on sache. Les
auteurs païens, contemporains de Jésus n’ont rien dit de Jésus. Les
rares passages qui se trouvent ont été carrément interpelés, expurgés,
tronqués, qu’il est vain d’y chercher une information valide. Car
l’image qu’ils proposaient de Jésus paraissait choquante et nuiraient à
l’image de marque voulue par l’Eglise.
Le Nouveau Testament dévoile un grand nombre de détails, et, autant
l’exemplaire est ancien, autant on y voit plus clairement. Ce Nouveau
Testament de l’Eglise dit que Marie a eu sept enfants, que l’un d’entre
eux s’appelait Judas Thomas. C’est le frère jumeau de Jésus. Car Thomas
en araméen veut dire jumeau. Un nom en hébreux (Taoma) qui signifie
‘jumeau’. L’Apôtre Jean, dans son évangile, affubla Judas d’un surnom :
Didyme qui, en grec, veut également dire ‘jumeaux’. Thomas Didyme =
‘Jumeau le Jumeau’ ! Les évangiles se taisent sur ce passage, mais
l’apocryphe de Barthélémy le dévoile.
Mathieu et Luc disent que Jésus est le premier-né de Marie et Joseph,
que jésus avait 4 frères plus jeunes et au moins 2 sœurs. Il y a plus de
40 références directes dans le Nouveau Testament concernant les jumeaux
et chacun d’entre eux est considéré comme fils de Dieu et né d’un roi, à
ne citer que : ‘Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi
Hérode, voici que des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem en disant :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu, en effet,
son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage » (Math. 2 :
1-2) ; dans l’évangile de Jean (1 : 49) : « Nataniel reprit : ‘Rabbi, tu
es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël’ ». Dans les manuscrits de Nag
Hamadi, Thomas est dit Judas Thomas = Judas le jumeau. Dans plus d’un
endroit les Actes de Thomas le représente : « Judas Thomas comme frère
jumeau de celui qui est appelé maintenant Jésus-Christ ».
Les Actes de Thomas parlent d’un incident où Jésus apparait à un jeune
Homme qui vu dans Jésus la ressemblance de l’Apôtre Judas Thomas. Jésus
lui dit : « Je ne suis pas Judas le jumeau, qui est aussi Thomas, je
suis son frère » …
Dans ces anciennes Bibles du IVe siècle, l’histoire de Jésus se termine
lorsque la tombe fut trouvée vide et le corps enlevé. Ce corps dont on
parle est celui de Simon de Cyrène, écrit Bushby. Les Bibles actuelles
ajoutent encore 12 versets à la fin de ceux qui parlent de résurrection
qui n’eut jamais lieu ! D’ailleurs tout médecin honnête ne pourra jamais
approuver que le cerveau humain reprenne vie après avoir été déclaré
mort et enterré trois jours, car quelques minutes après la mort c’est un
arrêt final du cerveau, pour toujours !
Les synoptiques présentent deux facettes de Jésus, deux histoires
embrouillées. Ce qui donne des anomalies dans la personne de Jésus que
l’on met d’habitude sur le compte des contradictions, ou comme dit
Vatican II : variantes d’inspiration de leurs auteurs. Ce qui biffe
l’inspiration divine d’un trait ! En fait, on a un personnage composite,
paradoxal : un glouton, une sorte de larron, exotérique, terre à terre ;
l’autre un ésotérique, un réformateur ambigu, un prophète, un ‘Fils de
l’Homme’, un ‘Fils de Dieu’. Bien plus, dans la Bible Jésus est appelé
Roi une trentaine de fois, alors que les documents actuels ne
mentionnent jamais Jésus comme Roi.
Dans Mathieu (25 : 14-30) et Luc (19 : 11-27), Jésus s’y identifie à un
personnage de haute naissance « qui s’en va dans un pays lointain pour y
être investie de la royauté » ; dans Luc (23 : 3-4) le préfet romain
interroge Jésus « Es-tu le roi des juifs ? ». Jésus répond par
l’affirmative. C’est pourquoi Pilate se tourne vers les chefs des
prêtres : « Je ne trouve rien de criminel chez cet homme ». Et les
Textes disent qu’il a été crucifié comme Roi des juifs.
C’est cette lignée royale, historique, foncièrement camouflée qui fit
qu’en 1415, l’Eglise de Rome détruisit tous les renseignements
concernant les deux premiers siècles de livres juifs qui contenaient le
nom de Jésus. Benoit XIII condamna un traité intitulé ‘Mar Yésu’, puis
ordonna de détruire tous les livres d’Alxai. Aucun de ces documents
n’existe que dans les archives d’églises comme étant autrefois en
circulation ! Un peu plus tard, le pape Alexandre VI (1492-1503) ordonna
de détruire toutes les copies du Talmud.
Cependant, il existait parmi les ecclésiastiques l’idée que Jésus avait
deux natures. Le vrai problème était que la vie des deux jumeaux a été
amalgamée afin que les deux puissent être déifiés ensemble et que leurs
noms soient liés à l’Eglise.
Lire le Nouveau Testament de ce point de vue, avec l’optique de deux
vies qui s’entrelacent, cela résout toutes les contradictions de la
Bible. C’est un aspect qui a été peu ou presque pas traité. Quelques
citations survécurent dans les écrits d’Hippolyte, évêque de Rome
(176-236), et saint Epiphanius de Salamis (315-403), rapportent que ces
manuscrits contenaient la vie de Rabbi Jésus. D’ailleurs Tony Bushby
présente le tableau des trois lignées de Jésus en détails :
1 – la lignée Arabe, Nabatéenne, Iduméenne, Hasmonéenne ;
2 – la lignée Celtique ;
3 – la lignée Romaine.
Dans les Bibles anciennes Marie s’appelait Mariamne. Mariamne était la
petite-fille favorite d’Hérode. Elle a été violée par un soldat romain
qui avait comme surnom ‘le Panthère’. Cet homme devint plus tard
l’empereur de Rome en l’an 14. Il était Tiberius, le fils adoptif de
l’empereur Auguste. Mariamne accoucha des deux jumeaux qui furent cachée
un certain temps dans la maison d’Auguste. Car Auguste et les 12
premiers Césars ont été déifiés, et ces deux jumeaux ont été appelé
‘Fils de Dieu’. Ce qui est correcte selon les traditions en cours à
l’époque.
Cela va droit au premier Concile de Nicée, en 325,
convoqué par un membre de la famille des deux jumeaux : l’empereur
Constantin, qui ordonna la première réunion de l’Eglise chrétienne pour
mettre fin à leurs querelles, ordonna de fusionner les deux vies, Rabbi
Jésus et Judas le jumeau, en une seule histoire, pour la déifier en une
seule personne. Ainsi le Christianisme eut sa Déité en 325 ! Puis il
ordonna à l’évêque de faire Cinquante copies de ce nouveau Testament
pour le distribuer à toutes les églises de son empire.
Tel qu’on le voit, grâce à tant de recherches sérieuses, que l’on peut
compter par centaines, la Bible n’est point la parole de Dieu, mais
paroles d’hommes. Le Nouveau Testament est non seulement paroles
d’hommes, mais une falsification humaine de A à Z. Les hommes de
l’Eglise le savent parfaitement. Surtout que les minutes de toutes ces
fabrications se trouvent dans leurs archives, la date de chaque nouvelle
addition ou chaque changement se trouve dans la chronologie officielle.
Après tout ce qui précède on ne peut que répéter haut et fort : la Bible
actuelle n’est point la parole de Dieu, mais paroles d’hommes, paroles
controuvées, tant de fois biffées et rectifiées. N’est-il pas honteux de
continuer à vouloir l’imposer au monde, et surtout à l’ingurgiter aux
musulmans !
Zeinab Abdelaziz
Le 12 juin 2018
تزييف الكتاب المقدس (2/2)