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Les fourbes, désignent tous ceux qui participèrent à la création de cet
ignoble génocide du XXIe siècle, fussent-ils des politiciens ou des
religieux, les deux groupes étant foncièrement incriminés. Pour saisir
ce drame indescriptible et sa formation, il faut remonter quelques
décades : Depuis que le Myanmar/Birmanie a gagné son indépendance de la
Grande-Bretagne en 1948. Conséquence logique : une guerre civile éclata
dans plusieurs régions du pays, fomentée par les colonisateurs et leurs
liges contre les résistants. En novembre 2015, la Birmanie a tenu des
élections démocratiques, gagnées par Aung San Suu Kyi, lauréate du prix
Nobel de la Paix, après avoir été dressée comme agent des grands
colonisateurs pour incarner la transition démocratique du Myanmar, fruit
de décennies de soutien, de formations et d’endoctrinement
américano-britanniques et européens.…
Suu Kyi et son parti sont les bénéficiaires de dizaines de millions de
dollars étasuniens, britanniques et européens. D’autres références
avancent le chiffre de 2500000 $. Des fronts de réseaux entiers ont été
créés et présentés comme des organisations non gouvernementales (ONG),
pour saper et écraser les institutions souveraines du Myanmar.
Les dirigeants de l’armée du Myanmar se sont livrés à l’achat d’armement
auprès des industries israéliennes avec une avidité boulimique. Ils ont
rencontré le président et le chef d’Etat-major israéliens, nonobstant
les crimes de guerre qui sont commis par ces sionistes ou leur
accaparement colonisateur de la Palestine avec le pieux consentement de
l’Eglise et du monde raciste. Une requête a été déposée par le procureur
israélien Eitay Mack, et un groupe de militants des droits humains, qui
fournit des précisions sur les crimes qui ont été commis par le régime,
apporte des preuves sur des liens importants qui ont été établis entre
les dirigeants militaires birmans et des cadres supérieurs du
gouvernement et de l’armée israéliens, porte arrière et/ou frontale
étasunienne. L’armée birmane dispose d’un quart des sièges au Parlement,
contrôle les ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité.
Le gouvernement ne contrôle ni les forces de sécurité de l’Etat ni les
milices privées, qui obéissent à la Junte qui contrôlait le pays. Ces
forces continuent à commettre des crimes contre l’humanité, des crimes
de guerre et des violations graves des droits humains partout dans le
pays, contre les minorités ethniques. Elles continuent à perpétrer des
crimes de guerre et à violer la loi internationale dans les zones de
conflit, où des tueries, des arrestations, des tortures et des viols
sont commis à grande échelle contre des civils, ainsi que des
disparitions, des assassinats, et des villages entiers sont incendiés.
Un rapport publié par des chercheurs à Harvard dénoncent les crimes
contre l’humanité que commet la Junte dans les régions de Shan et de
Kachin, et le gouvernement israélien continue à fournir des armes au
régime… L’ONU n’hésite plus à critiquer le gouvernement d’Aung San Suu
Kyi pour sa gestion de la crise dans son ensemble et surtout en Arakan,
et estime que les conditions de sécurité très instables ne peuvent en
rien justifier un blocage presque total de l’aide humanitaire ces trois
derniers mois. Un représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés a parlé
de « nettoyage ethnique », confirmant les allégations de « meurtres,
massacres, viols et pillages ».
La minorité musulmane

Les musulmans de Birmanie, qui représentent moins de 5% de la
population, connus sous le nom de la minorité Rohingya du Myanmar,
vivent dans ce pays depuis des générations. Jusqu’à récemment, ils
vivaient en harmonie avec leurs voisins de la majorité bouddhiste, y
compris dans l’État de Rakhine. Le gouvernement dirigé par l’armée avait
tenté d’avancer le processus d’octroi de la citoyenneté aux Rohingya,
mais le parti de Suu Kyi et ses partisans s’étaient opposés au projet
qui a été définitivement enterré une fois que Suu Kyi est arrivée au
pouvoir. Dans un pays où les bouddhistes représentent près de 90 % de la
population et où les Bamars (Birmans bouddhistes) sont, de loin, le
groupe ethnique le plus puissant, les intrigues se trament facilement.
Les allégations selon lesquelles les Rohingya sont des Bengalis illégaux
et qu’ils devraient être expulsés par la force du Myanmar ont été depuis
des années les points forts des partisans violents de Suu Kyi, les «
bonzes safran », incités par les vrais « bonzes » catholiques du
Vatican…
Lauréate en 1991 du prix Nobel de la paix pour « son engagement en
faveur de la démocratie et des droits de l’homme » en Birmanie ( ! ),
elle est accusée, un quart de siècle plus tard, par des prix «Nobel de
la paix » et des personnalités internationales, de complicité par le
silence et d’inaction dans la tragédie humaine, le nettoyage ethnique de
cette politique immorale et les crimes contre l’humanité dont est
victime l’ethnie musulmane rohingya, dans le nord-ouest du pays. Ils ont
été victimes de tortures, de détentions arbitraires et de viols. La
quasi-totalité des Rohingya ont été privés de toute liberté de
mouvement, d’accès à la nourriture, à l’eau potable, aux soins médicaux,
et surtout au travail.
Sous le titre de : « Nous sommes au point de rupture », Amnesty
international avait publié fin décembre 2016, un rapport de 62 pages. Ce
rapport ne laisse aucun doute sur les crimes commis impunément par
l’armée birmane et ses supplétifs contre les Rohingyas. Attaques de
villages, liquidations aveugles, arrestations arbitraires et tortures,
viols, violences sexuelles systématiques, stratégie de la terre brûlée
avec incendie des habitations, des cadavres, des écoles et des mosquées,
sont longuement décrits et documentés. Les enfants sont 340 000 à
survivre dans des camps de réfugiés au Bangladesh, dit l’UNICEF. Ils ont
faim, ils ont soif, ils vivent ou plutôt survivent, sans soins médicaux,
même de bases.
Le
Saint-Siège et la Birmanie annoncent l'établissement de relations
diplomatiques :

Les remerciements du pape avec un regard fort révélateur !
Malgré tous ces massacres révoltants et répugnants à la fois, malgré les
preuves indéniables de la culpabilité de dame Suu Kyi et l’intention
préméditée de liquider les musulmans, le 4 mai 2017 et en plein désastre
génocidaire, le Saint-Siège et la Birmanie ont annoncé l'établissement
de relations diplomatiques, dans un communiqué publié peu après une
rencontre cordiale au Vatican entre la dirigeante birmane Aung San Suu
Kyi et le pape François ! Une déclaration qui vient indéniablement, de
la part du Vatican, comme une gratification, une récompense bien méritée
à la très obéissante dame Suu Kyi, d’avoir laissé passer le génocide des
musulmans, catastrophe qui passe incontestablement sous la rubrique de
l’évangélisation du monde, qui bat son plein actuellement depuis Vatican
II, et que mène le bon Bergoglio avec une fourberie époustouflante.
Le pontife argentin, qui venait tout juste de rentrer d'un voyage pour «
promouvoir la paix en Egypte », où il déposa sa bombe à retardement, en
imposant aux responsables égyptiens d’instaurer la « saine laïcité », il
a cordialement reçu la dame Birmane, pendant une vingtaine de minutes.
La rencontre a été décrite comme "très décontractée et joyeuse" par les
journalistes ayant assisté aux salutations.
Il est vrai que le fameux pontife avait dénoncé le traitement réservé à
la minorité musulmane des Rohingyas, rien que dénoncer, puis quelque
temps plus tard, il a eu la piété de prié pour eux ! Mais, comparées à
ses déclarations à l’égard des sionistes, dont « leur sécurité est
inséparable et indiscutable de celle du Vatican », malgré le fait qu’ils
infligent des traitements pires au Palestiniens, on ne peut que rester
coi face à cette flagrante discrimination papale. A quoi s’ajoute le
fait que la dame Birmane avait déjà rejeté fin mars, la décision des
Nations unies d'envoyer une mission d'enquête sur les récentes exactions
contre les Rohingyas imputées à l'armée.
Après avoir reçu la très obéissante Dame, le ministre italien des
Affaires étrangères, Angelino Alfano, a déclaré : "L'Italie soutient le
processus de réconciliation nationale et de développement de la
Birmanie", puis ils ont évoqué la réalisation de la paix avec "les
groupes ethniques" en Birmanie ! Bien plus, M. Alfano a aussi assuré que
l'Italie avait l'intention de soutenir la Birmanie à travers l'aide au
développement dans des secteurs prioritaires comme "la gouvernance, le
développement rural, la conservation et la gestion durable du patrimoine
culturel, le tourisme durable, le développement des petites et moyennes
entreprises". L’abjecte complicité ne peut être plus flagrante !
Selon l'agence d'information Eglises d'Asie, l'établissement des
relations diplomatiques avait été avalisée en mars en Birmanie au niveau
parlementaire. Cette décision permettra de faciliter le dialogue entre
les quelque 800.000 fidèles catholiques (6,2% de la population) d'un
pays à plus de 90% bouddhiste.
Cette initiative, qui n'avait pas été annoncée, va permettre au Vatican
d'avoir davantage d'influence en Birmanie au moment où le pays, qui sort
lentement d'une longue période de dictature militaire, qui est critiqué
pour les exactions contre la minorité musulmane Rohingya.
L'Eglise catholique locale, qui s'était vu nationaliser toutes ses
écoles dans les années 1960 suite au coup d'Etat militaire « investit à
nouveau, non sans difficultés, dans l'éducation et réclame des
autorisations pour construire des églises », souligne « Eglises d'Asie
». Et voilà la raison du complot bien déclarée. Il est vrai que depuis
décembre 1990, le Saint-Siège disposait pour la Birmanie d'un simple
"délégué apostolique" vivant à l'étranger, précise ce site spécialisé
qui suit les missions étrangères des Eglises dans le monde. C’est ce
délégué qui, le 8 février dernier, avait proposé l’ouverture d’une
nonciature apostolique en territoire birman et d’une ambassade près le
Saint-Siège, une proposition validée le 10 mars dernier par le Parlement
birman nonobstant le nettoyage ethnique.
Le très pacifique Bergoglio effectuera une tournée asiatique du 26
novembre au 2 décembre prochains (2017) : Il visitera deux nations,
puisque équité apparente exige, l’une à majorité bouddhiste, la
Birmanie, l’autre à majorité musulmane, le Bangladesh, pour bénir le
tout, et semer « sa Paix ». Et pour soutenir les Œuvres pontificales
missionnaires (OPM), le pape François a annoncé, pour toute l’Église au
monde, un mois de prière missionnaire, en octobre 2019…
Et voilà que tout est en règle, après s’être pieusement et débarrassé de
presque un million de musulmans, grâce au génocide ou au transfère !
Zeinab Abdelaziz
25 octobre 2017
Lien de la rencontre au Vatican
Lien d’une vidéo
الروهينجيا والمخادعون